Les banques digitales communiquent rarement leurs données clients publiquement, étant donné que cette information est considérée comme sensible. Il faut en effet savoir que le modèle économique adopté par ces enseignes repose sur l’effet de masse. En augmentant son nombre d’adhérents, il est plus facile pour une banque d’atteindre le point d’équilibre par client.
Il existe toutefois des cas où une banque se vante de sa progression et divulgue ce type d’information.
Le classement des banques en ligne
Elles sont au nombre de 8 à figurer dans ce classement des meilleures banques en ligne de France, réalisé par le site officiel de France Transactions, se référant aux dernières publications des enseignes.
- La première est Boursorama Banque avec 1 500 000 clients, selon son rapport publié en juillet dernier.
- La seconde, avec 1 million d’adhérents est ING Direct, comme mentionné dans le rapport de décembre 2017.
- Compte Nickel arrive à la troisième place avec 820 000 comptes ouverts, selon sa publication en date de février dernier.
- La quatrième enseigne est Fortuneo, avec 450 000 clients, en décembre 2017.
- En décembre 2017, Revolut France enregistrait 370 000 adhérents, ce qui la place en 5ème position.
- Hello Bank n’est pas loin avec 350 000 clients, à la même période.
- Monabanq, quant à elle, se place en 7ème position avec 310 000 souscrits.
- Bforbank termine le classement avec 210 000 clients à son actif en décembre 2017.
A noter : Le nombre de clients n’est pas le seul critère à prendre en compte pour choisir sa banque. Afin de choisir la banque digitale qui vous correspond réellement, il est recommandé de passer par un site qui regroupe toutes les informations nécessaires, comme http://www.detective-banque.fr. Cette plateforme comparative vous permettra d’étudier les banques en ligne entre elles pour faire le meilleur choix possible sur des critères comme l’accessibilité, les tarifs, la qualité du service client…
Les banques en ligne redoublent d’inventivité pour attirer les clients
Dans un marché où la compétition est rude, il faut savoir se démarquer. Ce principe, les banques digitales l’ont bien compris, raison pour laquelle elles affichent des offres et des formules plus attractives les unes que les autres. Prime de bienvenue plus qu’intéressante, de moins en moins de conditions à l’ouverture de compte ou encore la rapidité de service, autant de critères pour satisfaire et attirer plus d’adhérents !
Chez les banques en ligne, les conditions d’ouverture de compte ne demandent qu’un revenu minimum, afin de rallier satisfaction client et marge de bénéfice. Pour dissuader les profiteurs de carte bancaire gratuite, ces nouvelles enseignes ont mis en place les frais pour compte inactif.
Le coup de pouce gouvernemental envers les banques digitales
Si les banques de nouvelle génération préfèrent essuyer une perte que tirer un trait sur leurs diverses offres pour attirer la clientèle, c’est parce que les consommateurs préfèrent encore rester dans un établissement bancaire classique. Jusqu’ici, les banques digitales sont restées des banques secondaires, tandis que les banques traditionnelles restent les principales.
La stratégie de Monabanq vivement adoptée
Monabanq figure parmi les premières banques en ligne sur le territoire français. L’enseigne a trouvé une idée ingénieuse afin de satisfaire les clients sans perte. En effet, elle a choisi d’instaurer un forfait bancaire payant, qui inclut une quarantaine de services bancaires, avec un tarif variant de 2 euros à 6 euros le mois. Grâce à cette stratégie, Monabanq est fixée sur ses revenus, ce qui lui permet de tirer un trait sur les conditions rébarbatives comme les revenus minimum pour l’ouverture d’un compte.
Cette technique a vite été adoptée par les autres banques en ligne, qui elles ont misé sur la gratuité. C’est comme cela que les offres payantes sont apparues dans le catalogue des enseignes digitales, qui, au départ, se vantaient de la gratuité de leurs services pour les opérations fréquentes.
Une autre technique, la multiplication « artificielle » de clients
Certaines banques en ligne ont trouvé une alternative afin d’augmenter le nombre de leurs clients de manière indirecte. Pour ce faire, elles indiquent qu’il est obligatoire d’ouvrir un compte courant, même si l’intéressé a choisi un autre produit. Ainsi, même pour l’ouverture d’un compte épargne, il est nécessaire de souscrire un compte courant. Cela est certes inutile, mais permet à l’enseigne de peaufiner son portefeuille client. Pour répondre à cela, les banques digitales rétorqueront qu’il est nécessaire de faire passer des fonds via le compte courant vers le compte épargne.